Rejet en transplantation cardiaque : au-delà du C4d, les nouveaux marqueurs biologiques, immunologiques et cellulaires
Rejection in heart transplantation : new cellular, biological and immunological markers and biomarkers beyond C4d
par Marion TIBLE sous la direction de Patrick BRUNEVAL
Thèse de doctorat en Pathologie cardio-vasculaire
ED 273 Biologie et Biotechnologie

Soutenue le lundi 29 septembre 2014 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Coeur -- Transplantation
  • Greffe (chirurgie) -- Rejet
  • Marqueurs biologiques

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Mots clés
Coeur, Transplantation, Biologie cellulaire, Biomarqueurs, Rejet humoral, Histologie, Physiopathologie
Resumé
La transplantation cardiaque est aujourd'hui la seule option de traitement à long terme pour les patients souffrant d'insuffisance cardiaque terminale. Malgré des progrès considérables dans les traitements immunosuppresseurs, le rejet d'allogreffe reste une cause majeure de la perte du greffon. Dans ce domaine, des études récentes ont souligné l'importance du rejet humoral (AMR) comme un facteur contributif important à l'évolution, précoce ou tardive, de la maladie vasculaire du greffon et, in fine, à la perte de ce greffon. La pierre angulaire du diagnostic de rejet repose sur la biopsie endomyocardique (BEM) et l'évaluation histopathologique classique. Cependant, les épisodes de rejet observés sont aujourd'hui plus rares et plus complexes qu'auparavant, du fait de la présence de formes tronquées, indolentes et mixtes empêchant un diagnostic précis avec une évaluation conventionnelle. En outre, la BEM est une procédure invasive, entrainant des coûts importants, un inconfort pour le patient et un risque non négligeable de complications graves. Par conséquent, l'évaluation histologique conventionnelle ne reflète pas la complexité du rejet de greffe cardiaque et a besoin d'améliorations en termes de diagnostic. Le travail présenté dans cette thèse explore deux types de biomarqueurs, la voie mTOR, marqueur in situ, et les micro-ARNs, marqueurs circulants, qui permettraient une meilleure classification du rejet et constitueraient une aide diagnostique et/ou prédictive à la pratique clinique quotidienne lors du suivi des patients transplantés.