Fins de parties : identification dans le transfert et achoppement de cure psychothérapeutique
Endgames : identification inside transference and treatment abortion
par Claude TREGNIER sous la direction de Catherine CHABERT
Thèse de doctorat en Psychologie
ED 261 Cognition, Comportements, Conduites Humaines

Soutenue le vendredi 10 octobre 2014 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Abstention thérapeutique
  • Psychothérapie
  • Relations psychothérapeute-patient
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Mots clés
Identification, Identification projective, Interruption de cure, Projection, Réalité psychique, Représentation
Resumé
La thèse traite des arrêts non éclairés de cure psychothérapeutique, c'est-à-dire des interruptions définitives à l'initiative exclusive du patient ou de la patiente, sans discussion avec le clinicien ou la clinicienne. Pour la première fois, une telle étude est basée sur des témoignages de patient(e)s, recueillis lors d'entretiens cliniques après consentement éclairé. Au plan théorique, l'étude s'appuie sur une approche métapsychologique informationnelle originale de la psyché comme organe de modélisation du monde par la réalité psychique, inspirée par un historique de l'évolution des notions de projection et d'identification projective en psychanalyse. Pour l'ensemble du panel clinique de l'étude, les arrêts non éclairés de cure résultent systématiquement de la perte de confiance du patient en raison d'un trait disqualifiant imputé au clinicien par transfert objectal ou par identification projective, avec une conviction remarquablement forte, inébranlable et durable que le trait en question appartient effectivement à la personne du clinicien. Au terme de l'étude, il apparaît que les personnes ayant traversé des expériences traumatiques relationnelles dans leur enfance (rupture de continuité relationnelle avec l'environnement parental) pourraient être particulièrement exposées aux risques d'arrêts non éclairés lorsqu'elles entreprennent une psychanalyse ou une psychothérapie. En conséquence, l'étude propose des mesures de métacommunication préventive et curative visant à réduire un tel risque. Ces conclusions nécessiteraient d'être affinées par une recherche ultérieure plus large incluant notamment une comparaison avec une population témoin de patient(e)s n'ayant pas connu d'arrêts non éclairés dans leur(s) cure(s), afin de préciser davantage les spécificités des patient(e)s qui en provoquent et de mieux caractériser les traumatismes relationnels précoces dont ces dernier(e)s ont pu faire l'expérience.