Isolation et caractérisation des cellules souches gingivales : étude de leur potentiel multipotent
Isolation and characterization of gingival stem cells : study of their multipotent potential
par François FERRÉ sous la direction de Bruno GOGLY et de Benjamin FOURNIER
Thèse de doctorat en Biologie cellulaire
ED 157 Génétique, Cellulaire, Immunologie, Infectiologie et Développement

Soutenue le jeudi 19 décembre 2013 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Cellules -- Différenciation
  • Cellules souches
  • Crête neurale
  • Facteurs de croissance du fibroblaste
  • Thérapeutique cellulaire

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Mots clés
Fibroblaste gingival, Cellules souches, Crêtes neurales, Différenciation
Resumé
Les capacités de cicatrisation de la gencive en font un modèle de régénération tissulaire naturelle. Ces capacités sont liées en grande partie à l'activité des fibroblastes. Composante cellulaire principale du tissu conjonctif gingival, ils sont au cœur de la régulation des réponses inflammatoires et des processus de cicatrisation. Nous avons supposé que ce tissu pouvait contenir des cellules souches, pouvant expliquer en partie, ces capacités de réparation. Au cours de cette thèse, nous avons pu mettre en évidence la présence de cellules souches mésenchymateuses aux propriétés communes avec les cellules souches adultes dérivées des crêtes neurales. Ces cellules expriment des marqueurs spécifiques des cellules souches et des crêtes neurales. Par ailleurs, elles présentent des capacités d'auto-renouvellement et de multipotence. Elles sont, en effet, capables de se différencier en adipocytes, ostéocytes et chondrocytes. Nous nous sommes plus particulièrement intéressés à la différenciation chondro/endochondrale. La culture des cellules, sous forme de sphères en suspension, a permis de mettre en évidence leurs capacités de différenciation en tissus cartilagineux et articulaires. Elles s'organisent spontanément en plusieurs types cellulaires différents, générant notamment des chondrocytes hypertrophiques et des synoviocytes selon leur localisation au sein des sphères et du milieu de culture utilisé. Le comportement de ces cellules soumises à ces conditions a permis de montrer leurs facultés à reproduire, in vitro, des processus proches de ceux retrouvés au cours du développement. Ces résultats permettent une meilleure compréhension des phénomènes de différenciation des cellules souches adultes, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour des applications en thérapie cellulaire articulaire et osseuse.