Les corrélats cérébraux de la pédophilie : étude en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle
Brain correlates of pedophilia : a functional magnetic resonance imaging study
par Fadwa CAZALA sous la direction de Serge STOLÉRU
Thèse de doctorat en Neurosciences
ED 158 Cerveau, Cognition, Comportement

Soutenue le mercredi 19 novembre 2014 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Pédophilie
  • Relations sexuelles -- Technique
Le texte intégral n’est pas librement disponible sur le web
Vous pouvez accéder au texte intégral de la thèse en vous authentifiant à l’aide des identifiants ENT d’Université Paris Cité, si vous en êtes membre, ou en demandant un accès extérieur, si vous pouvez justifier de de votre appartenance à un établissement français chargé d’une mission d’enseignement supérieur ou de recherche

Se connecter ou demander un accès au texte intégral

Les thèses de doctorat soutenues à Université Paris Cité sont déposées au format électronique

Consultation de la thèse sur d’autres sites :

Theses.fr

Description en anglais
Description en français
Mots clés
Pédophilie, Excitation sexuelle, Stimuli visuels sexuels
Resumé
En dépit d'une littérature abondante étudiant les bases cérébrales de l'excitation sexuelle chez l'homme sans trouble, celle-ci reste plus restreinte dans l'étude de la pédophilie dont les corrélats cérébraux sont encore peu connus. La présente thèse se propose d'étudier, en IRMf, les activations cérébrales de 13 pédophiles hétérosexuels et 12 pédophiles homosexuels, appariés à 24 témoins sans trouble, en réponse à des photographies d'enfants en maillot de bain (fillettes/garçons) et d'adultes (femmes/hommes) dévêtus, les stimuli contrôlent représentant des adultes et enfants habillés normalement. Les résultats montrent que les activations cérébrales des pédophiles et témoins hétérosexuels et homosexuels, en réponse à leurs stimuli préférés ne diffèrent pas. Ces activations impliquent des régions occipitales, temporales et pariétales mises en évidence dans les corrélats cérébraux de l'excitation sexuelle chez les sujets sans trouble. En accord avec les résultats de la pléthysmographie pénienne, les analyses révèlent que les pédophiles homosexuels et hétérosexuels pourraient traiter les stimuli d'enfants du genre non préféré comme sexuellement pertinents. Ces résultats s'expliqueraient par le modèle bipolaire selon lequel l'excitation sexuelle pourrait varier selon une dimension bipolaire définie par la similitude physique, où femmes et hommes adultes se situent aux extrêmes et fillettes et garçons se situent au milieu.