Mots clés |
Sociologie, Changement de comportement, Environnement, Écologie, Démocratie participative, Consommation économe, Déchets, Innovation |
Resumé |
Ce travail se propose d'analyser les procédés mis en place afin d'amorcer des changements de comportement, et de rendre plus durables les pratiques quotidiennes de consommation et de gestion des déchets. Nous cherchons à savoir si les valeurs, seules, plébiscitées actuellement, sont explicatives ou non, du changement, et s'il y a des contraintes fortes qui empêchent l'adoption de pratiques plus durables. Face à l'injonction participative actuelle sur les questions environnementales, nous avons étudié un atelier de démocratie participative, ayant pour objectif d'insuffler des changements de comportement chez ses participants. En une deuxième partie, nous avons analysé les théories actuelles en sciences humaines et sociales, afin de faire émerger d'autres leviers que celui de la démocratie participative.Ce travail montre que la démocratie participative émerge à partir d'acteurs intellectuels ou de militants idéalistes pour résoudre des problèmes de légitimité politique, de confiance et d'efficacité. Mais cet idéalisme, lequel est la condition du lancement de l'action, se heurte à une réalité sous contraintes qui demande de forts ajustements avec l'idéal, entrainant des changements d'usage limités, ce qui peut provoquer un découragement des pionniers/militants ou une fuite dans un imaginaire « eco-Fasciste », autoritaire ou utopique. Nous avons également pu observer, par l'analyse des théories d'action en sciences humaines et sociales, l'importance d'une réflexion portant sur les échelles d'observation pour analyser les changements de comportement. En effet, les échelles micro-Individuelle et microsociale, centrées notamment sur l'espace domestique et les usages, ne peuvent se suffire à elles-Mêmes. Elles sont encastrées dans les échelles méso et macro sociales, qui mettent en exergue des valeurs propres, des effets d'appartenances et de régulation sociale. |