Rôle pronostic des anticorps anti-HLA en transplantation rénale : approches en population
Clinical relevance of anti-HLA antibodies in kidney transplantation : population approaches
par Alexandre LOUPY sous la direction de Xavier JOUVEN
Thèse de doctorat en Epidémiologie et recherche clinique
ED 420 Santé Publique

Soutenue le vendredi 04 avril 2014 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Anticorps anti-HLA
  • Histologie
  • Rein -- Transplantation
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Mots clés
Anticorps anti-HLA, Rejet médié par anticorps, Transplantation rénale, Survie des greffons, Complément, C1q, Histologie, Classification de Banff
Resumé
Contexte : La réponse allo-immune induite par la transplantation à partir d'un donneur génétiquement différent est un obstacle majeur au succès de la greffe. Notre objectif est de caractériser les différents phénotypes de rejet d'allogreffe rénale et d'identifier la façon dont chacun est associé aux anticorps anti-HLA. Nous avons également évalué l'impact de certaines propriétés de ces anticorps, comme leur intensité ou leur capacité à fixer le complément, sur l'échec des allogreffes rénales. Pour finir, nous avons étudié l'impact pronostic des formes indolentes de rejets ainsi que l'apport des nouvelles technologies d'analyses transcriptomique des biopsies de patients transplantés. Méthodes : Nous avons utilisé une approche en population, basée sur l'étude de larges cohortes de receveurs de greffes rénales. L'étude concomitante des données immunologiques et histologiques, nous a permis de corréler les caractéristiques des anticorps anti-HLA circulants aux phénotypes lésionnels. Résultats : Nous avons identifié et caractérisé 4 types distincts de rejet : les rejets vasculaires médiés par les lymphocytes T (9%) et par les anticorps (21%), non reconnus par les classifications internationales, et les rejets cellulaires (46%) et humoraux sans vascularite (24%). Le risque de perte de greffons est le plus important dans les cas de rejet vasculaire médié par anticorps. Les anticorps dirigés contre le donneur (DSA) fixant le complément induisent un phénotype histologique plus sévère, dominé par des lésions inflammatoires et plus de dépôts de la fraction C4d du complément dans les greffons. En leur présence, le risque de perte de greffons est augmenté de 3,7 fois (IC95 1,9-7,2). Les formes indolentes de rejet médié par les anticorps sont également associées à un risque accru de perte du greffon. L'utilisation d'approches moléculaires permet d'améliorer la stratification du risque au sein du groupe des patients présentant des rejets humoraux. Conclusion : Ce travail répond à un besoin clinique pressant dans le domaine de la transplantation, celui de déterminer l'impact clinique des anticorps anti-HLA et d'améliorer la stratification du risque immunologique en se basant sur leurs propriétés et l'utilisation de nouvelles technologies pour mieux caractériser l'activité et le stade des rejets humoraux.