La pensée de Georges Ripert : d'après son oeuvre de jeunesse
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par Narcisse NGUEMA sous la direction de Christian CHÊNE
Thèse de doctorat en Sciences juridiques - Droit international
ED 262 Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion

Soutenue le vendredi 13 septembre 2013 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Droit et morale
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Mots clés
Sciences juridiques
Resumé
La famille de Georges RIPERT est traversée par le droit et la poésie. La religion chrétienne est à la base de ses principes moraux. Le cadet de Georges, Émile, deviendra un poète réputé. Il revendiquera l'enseignement du Provençal. Il sera adjoint au maire de La Ciotat, peu avant sa retraite. La fluidité de la langue française, mais aussi du provençal et le latin imprègnent l'expression et la production juridique de Georges Ripert. Pendant la Grande Guerre, il s'engage militairement, et, à travers des fonctions d'intendance, de greffier et de conseil économique. La guerre est la confrontation des Peuples : c'est son analyse. En doctrine, il dénonce l'absolutisme allemand et s'étonne de l'adhésion d'Ihering ; Savigny et Hegel comptent également parmi les responsables idéologiques de cette déviation du droit allemand. Cette lutte entre universitaires n'aura duré que le temps de la Grande Guerre ! Georges RIPERT se concentre d'abord à des oeuvres techniques de droit civil. Le Traité pratique de Droit civil français est écrit avec Marcel Planiol dont il acceptera la collaboration peu avant la mort de ce dernier, en 1918. Sa réédition verra le jour en 1925. Il lui succède, et procède aux enrichissements de cette oeuvre qui sera principalement confiée à Jean Boulanger plus tard avec une équipe de jeunes civilistes comme Rouast. Georges RIPERT avait déjà commis un Traité de droit maritime paru en 1913, et s'occupe de son corolaire, le droit aérien, dont la tâche lui est confiée d'en faire un droit autonome. Ce libéral se ré initie au droit commercial, et propose le subjectivisme commercial. Georges RIPERT a des positions positivistes, plutôt psychologiques. Il combat la vision du droit de naturel de François Gény, son interlocuteur permanent. Ce dernier propose les méthodes d'interprétation du droit privé, Georges est attaché au droit mû par la morale (chrétienne), en vue d'accorder une égalité aux personnes faibles : la femme dans le couple et les enfants nés hors mariage, par ses réflexions en droit patrimonial.