Environmental effects on galaxy evolution at high redshift
Les effets de l'environnement sur l'évolution des galaxies dans l'univers distant
par Francesco Maria VALENTINO sous la direction de Emanuele DADDI
Thèse de doctorat en Physique. Astronomie et astrophysique
ED 127 Astronomie et astrophysique d'Île-de-France

Soutenue le lundi 12 septembre 2016 à Sorbonne Paris Cité

Sujets
  • Étoiles -- Formation
  • Galaxies -- Amas
  • Galaxies -- Évolution
  • Galaxies -- Formation
  • Grand redshift
  • Matière interstellaire

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Mots clés
Milieu intergalactique
Resumé
Dans cette thèse j'explore les effets de l'environnement sur les galaxies membres de l'amas CLJ1449+0856 à z=1.99 détecté en rayons X. Je me concentre en particulier sur l'accumulation et l'expulsion de gaz, la formation stellaire et l'activité des trous noirs supermassifs. Je présente les résultats d'observations spectroscopiques de galaxies actives réalisées au télescope Subaru. Les différentes propriétés des raies d'émission entre les galaxies d'amas et de champ suggèrent que les galaxies d'amas sont plus pauvres en métaux et présentent un taux spécifique de formation stellaire plus élevé. J'interprète ces observations comme étant dues à l'accumulation par ces galaxies de gaz primordial présent dans l'amas ou dans leur environnement proche. Je discute ensuite la campagne d'observation que j'ai menée au télescope Keck, en utilisant un filtre étroit pour détecter la raie Lyman-alpha (Lya) à z=1.99. Je présente la découverte d'une nébuleuse géante de gaz tiède (1e4 K) dans le coeur de l'amas. J'analyse ses propriétés physiques et j'explique sa taille et luminosité par la présence de deux noyaux actifs galactiques comme sources potentielles d'énergie, avec une contribution secondaire par des ondes de choc dues aux vents galactiques. De plus, ces derniers peuvent approvisionner la nébuleuse en gaz, ce qui est nécessaire pour contrecarrer son évaporation due à l'interaction avec le milieu intergalactique chaud détecté en rayons X (1e7 K). Finalement, j'estime la quantité d'énergie mécanique associée aux vents galactiques, et trouve qu'elle est compatible avec les prédictions de récentes simulations cosmologiques qui reproduisent les propriétés thermodynamiques des amas proches.