"Un parent est battu" : les adolescents qui frappent leurs parents
"Un progenitor es maltratado" : los adolescentes que pegan a sus padres
par Cindy VICENTE sous la direction de François MARTY et de Philippe ROBERT
Thèse de doctorat en Psychologie
ED 261 Cognition, Comportements, Conduites Humaines

Soutenue le jeudi 21 novembre 2013 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Adolescents -- Psychologie
  • Parents maltraités
  • Violence chez l'adolescent
Le texte intégral n’est pas librement disponible sur le web
Vous pouvez accéder au texte intégral de la thèse en vous authentifiant à l’aide des identifiants ENT d’Université Paris Cité, si vous en êtes membre, ou en demandant un accès extérieur, si vous pouvez justifier de de votre appartenance à un établissement français chargé d’une mission d’enseignement supérieur ou de recherche

Se connecter ou demander un accès au texte intégral

Les thèses de doctorat soutenues à Université Paris Cité sont déposées au format électronique

Consultation de la thèse sur d’autres sites :

Theses.fr

Description en anglais
Description en français
Mots clés
Famille, Adolescence, Violence, Frapper, Battu, Limite, Intersubjectif, Transpsychique
Resumé
Les adolescents qui frappent leurs parents sont issus de familles dans lesquelles la violence est diffuse. Ceci nous a amenée à l'hypothèse que la problématique des limites était en cause à un niveau intrapsychique, intersubjectif et transpsychique. Pour répondre à cette hypothèse nous avons employé deux approches méthodologiques. La première est quantitative, basée sur l'étude de 52 situations d'adolescents frappeurs qui mettent en avant la perception des professionnels sur ces cas. La seconde méthode s'appuie sur des rencontres cliniques auprès de trois familles, suivies durant plusieurs mois. Les résultats ont mis en évidence que les jeunes frappeurs sont dans une problématique limite, centrale dans leur fonctionnement psychique. Ces limites sont également défaillantes entre les membres de la famille et entre les générations. Ceci est en lien avec un manque de contenance des barrières de pare-excitation. À l'adolescence le fantasme « un enfant est battu » réermerge, le jeune se situe dans une phase précédent celle-ci : « un parent est battu ». Dans une impossibilité à la critique et au meurtre symbolique, l'adolescent reste figé dans un fonctionnement où il met en acte ce fantasme. Le jeune et le parent se retrouvent dans une difficulté en miroir, figés dans cet impossible critique du lien. D'un point de vue familial, l'adolescent prend le rôle de porte-voix des différentes générations et crée par son acte une distance afin de pallier le manque de frontières générationnelles.
Description en espagnol