Prise en charge de la maladie de Parkinson par stimulation cérébrale profonde : enjeux philosophiques d'un soin technologique
Dealing with Parkinson's disease and deep brain stimulation : philosophical issues of a technological treatment
par Mathilde LANCELOT sous la direction de Marie GAILLE
Thèse de doctorat en Philosophie, épistémologie. Histoire et philosophie des sciences
ED 623 Savoir, Sciences, Education

Soutenue le vendredi 20 septembre 2019 à Université Paris Cité

Sujets
  • Effets secondaires
  • Maladie de Parkinson
  • Médecine -- Philosophie
  • Philosophie de la technique
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Stimulation cérébrale profonde
  • Thérapeutique -- Complications (médecine)
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Mots clés
Cérébrocentrisme, Soin technologique
Resumé
La stimulation cérébrale profonde (technique neurochirurgicale invasive consistant en l'implantation et en l'activation d'électrode dans une partie du cerveau) a été développée à la fin des années 1980 dans le but de soigner certains patients atteints de la maladie de Parkinson, pour lesquels le traitement classique par voie médicamenteuse perdait de son efficacité. Depuis le début des années 2000, cette pratique de soin s'est étendue à d'autres pathologies, pour lesquelles des protocoles expérimentaux sont toujours en cours. Cette thèse interroge le rôle et les influences de cette pratique médicale technologique sur le soin, les relations de soin et les discours produits à leurs propos. Autrement dit, nous cherchons à comprendre, déterminer et analyser, ce que façonne, tant d'un point de vue épistémologique que d'un point de vue existentiel, cette pratique médicale technologique. Nous nous demandons, par cette étude, quels sont les effets de ce type de soin, à court et long terme, sur les pratiques médicales, les savoirs médicaux, les relations de soin et les personnes qui en font l'expérience. Comment sont abordés ces effets dans la littérature clinique et (neuro)éthique ? Sont-ils en adéquation avec ces expériences vécues et les enjeux qu'elles soulèvent ? Notre approche philosophique est fondée sur la combinaison d'un travail observationnel et d'enquêtes dans des services de soin et d'une réflexion épistémologique et anthropologique ancrée dans un corpus aux nombreuses « matières étrangères ». L'enjeu principal de ce travail vise à démontrer comment un soin technologique, inséré dans la prise en charge d'une maladie chronique neurodégénérative vient, au long terme, complexifier les relations de soin tout en apportant de nouvelles perspectives.