Etudes pharmaco-épidémiologiques des neuroleptiques chez les sujets âgés et les patients souffrant de schizophrénie
Pharmaco-epidemiology studies of antipsychotic drugs in elderly people and schizophrenia patients
par Clémentine NORDON sous la direction de Bruno FALISSARD et de Frédéric ROUILLON
Thèse de doctorat en Epidémiologie
ED 420 Santé Publique

Soutenue le mercredi 06 mars 2013 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Neuroleptiques
  • Pharmacologie gériatrique
  • Schizophrénie

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Mots clés
Pharmaco-épidémiologie, Neuroleptiques, Antipsychotiques, Sujets âgés, Mortalité, Canicule, Schizophrénie, Efficacité, Satisfaction
Resumé
Contexte : Les neuroleptiques sont souvent prescrits chez les sujets âgés et les patients souffrant de schizophrénie qui sont des personnes vulnérables. Notre objectif était d'étudier l'impact des NLP en situation réelle de prescription, dans ces deux populations. Etude 1. Consommation de neuroleptiques et décès en période de canicule chez les sujets âgés. A partir de données de l'Assurance Maladie, nous avons comparé les prescriptions de NLP chez des sujets âgés décédés pendant la canicule d'août 2003 (n=11624) aux prescriptions de témoins non décédés. Nous avons mis en évidence une association entre risque de décès et consommation de neuroleptiques, que ce soit juste avant ou pendant le pic de canicule et indépendamment d'autres médicaments, d'une démence ou d'une pathologie cardiaque. Etude 2. Efficacité réelle des NLP chez les patients souffrant de schizophrénie. A partir de données d'une cohorte observationnelle ayant inclus en France entière des schizophrènes adultes, nous avons montré que chez les patients déjà traités par NLP (n=5500), il y avait une association entre traitement par antipsychotique atypique (vs. NLP classique) et une meilleure satisfaction avec les soins et ce, pour tous les AA pris en compte et indépendamment du niveau de symptomatologie. Par ailleurs, chez les patients naïfs vis-à-vis de tout NLP et pour qui un traitement était introduit pour la première fois (n=467), un tiers des patients ne s'améliorait pas. Les facteurs prédictifs d'une meilleure réponse clinique étaient une moindre sévérité initiale globale des symptômes et des symptômes négatifs de schizophrénie. Au total, il existait cinq types de trajectoires d'évolution clinique.