Etude de la biodiversité des souches de Streptococcus pyogenes responsables d'infections invasives et de cas groupés par une approche de génomique comparative
Biodiversity study of Streptococcus pyogenes strains responsible for invasive infections and clusters by a comparative genomic approach
par Céline PLAINVERT sous la direction de Agnès FOUET et de Claire POYART
Thèse de doctorat en Microbiologie
ED 157 Génétique, Cellulaire, Immunologie, Infectiologie et Développement

Soutenue le vendredi 15 novembre 2013 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Épidémiologie moléculaire
  • Génotype
  • Infections à Streptococcus pyogenes
  • Réponse immunitaire
Le texte intégral n’est pas librement disponible sur le web
Vous pouvez accéder au texte intégral de la thèse en vous authentifiant à l’aide des identifiants ENT d’Université Paris Cité, si vous en êtes membre, ou en demandant un accès extérieur, si vous pouvez justifier de de votre appartenance à un établissement français chargé d’une mission d’enseignement supérieur ou de recherche

Se connecter ou demander un accès au texte intégral

Les thèses de doctorat soutenues à Université Paris Cité sont déposées au format électronique

Consultation de la thèse sur d’autres sites :

Theses.fr (Version partielle de la thèse pour sa diffusion sur Internet (pdf))

Description en anglais
Description en français
Mots clés
Streptococcus pyogenes, Pathogénicité, Infection invasive, Colonisation, Facteurs de virulence, Épidémiologie moléculaire, Système de régulation à deux composants
Resumé
Streptococcus pyogenes (Streptocoque du Groupe A (SGA)) est un germe humain responsable d'un large éventail de pathologies invasives et non-invasives, mais aucun attribut génétique ne rend compte à lui seul de cette diversité. Notre objectif a été de rechercher des liens entre génotype, présence de gènes de virulence et caractère invasif des souches par une approche d'épidémiologie moléculaire. Une association entre génotypes et présence de certains gènes de virulence a été établie sur une collection de souches françaises de SGA responsables d'infections invasives chez des adultes. De même, la présence du locus sil, codant un système de quorum-sensing, est liée au génotype des souches, mais non à leur caractère invasif. Concernant la réponse immunitaire innée, contrairement aux souches emm1, emm4 et emm28, les souches invasives emm3 et emm89 sont plus phagocytées par les macrophages que leurs homologues non-invasives. Les souches emm89 sont plus phagocytées et survivent plus longtemps dans les macrophages que les souches des autres génotypes. Par ailleurs, les souches emm3 induisent l'apoptose des macrophages. Enfin, la cinétique de production des médiateurs pro et anti-inflammatoires est dépendante du génotype. La souche de colonisation d'un cas groupé, incluant aussi une souche invasive, présente une mutation originale dans covS (codant le senseur d'un système de régulation à deux composants). La protéine CovSY39H répond peu aux signaux de l'environnement, correspondant à une protéine CovS constitutive. Le phénotype de ce mutant, résultant de l'expression de certains gènes de virulence, est favorable à la colonisation. Sa survie dans les macrophages et sa virulence sont altérées.