Mots clés |
Imidazopyrazinone, Luciférine, Luciférase, NanoKAZ, NanoLuc, Analogues de coelentérazine, Chimie hétérocyclique |
Resumé |
L'utilisation massive des luciférases d'origine marine comme systèmes rapporteurs reste très limitée par le coût prohibitif de leurs substrats. Ces derniers sont constitués d'un noyau imidazo[1,2-a]pyrazin-3(7H)-one, dont les synthèses publiées sont difficiles et dont le stockage et l'utilisation nécessitent des précautions importantes. Nous avons découvert dans le cadre de ce projet une synthèse alternative originale d'imidazo[1,2-a]pyrazin-3(7H)-ones en 5 à 10 étapes ayant permis l'obtention au laboratoire de plus d'une centaine de nouveaux substrats potentiels, ainsi qu'une dérivatisation permettant le stockage de ces composés sans précaution particulière, à température ambiante, pour de longues périodes de temps. Ces luciférines originales ont ensuite été évaluées sur un mutant de la luciférase d'Oplophorus gracilirostris, nanoKAZ, afin d'étudier les relations structure-luminescence de ces substrats. Nous avons ainsi obtenu des substrats originaux avec des temps de demi-vie du signal bioluminescent largement accrus (plus de deux heures) ou des rapports signal/bruit cinq à dix fois supérieurs au couple commercial furimazine/nanoKAZ. |