Cellules souches de la pulpe dentaire : différenciation, signalisation et réparation dentinaire
Stem cells of the dental pulp : Differentiation, signaling and dentin repair
par Sasha NAKOV (DIMITROVA) sous la direction de Odile KELLERMANN
Thèse de doctorat en Biologie cellulaire
ED 157 Génétique, Cellulaire, Immunologie, Infectiologie et Développement

Soutenue le jeudi 22 novembre 2012 à Université Paris Descartes ( Paris 5 )

Sujets
  • Cellules souches
  • Odontostomatologie
  • Pulpe de la dent
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Mots clés
Cellules souches,Pulpe dentaire,Signalisation,Réparation
Resumé
La pulpe dentaire contient des cellules souches dormantes qui sont mobilisées suite àune lésion et participent aux processus de réparation dentinaire. L'utilisation de cellulessouches pulpaire en clinique dentaire n'est encore qu'un projet. La mise en place de nouvellesthérapies implique de caractériser ces cellules souches: (i) de définir leurs propriétésintrinsèques in vitro et (ii) leur capacité à améliorer la réparation dentaire in vivo. Un autreenjeu est d'identifier des marqueurs de ces cellules souches afin de pouvoir les localiser et lestrier au sein de la pulpe dentaire.Des lignées ayant les propriétés de cellules souches «pulpaires» ont été établies aulaboratoire à partir de la pulpe de molaires d'embryons de souris (ED18). Ces cellules portentla signature du lignage odontogénique, elles expriment Lhx 6 et Lhx 7, deux gèneshoméotiques qui spécifient la région du premier arc branchial à l'origine des odontoblastes.La caractérisation de ces lignées a permis d'apporter la première démonstration que descellules souches multipotentes sont présentes dans la pulpe. La lignée A4 a la capacité de sedifférencier de façon mutuellement exclusive, selon la nature des inducteurs et la géométriedes contacts intercellulaires (3D vs 2D), vers les programmes ostéogénique, chondrogénique,adipocytaire ou odontogénique. Les lignées C5 et H8 sont des cellules souches avec unpotentiel de différenciation restreint au lignage ostéo-odontogénique. Les cellules souchespulpaires expriment des marqueurs de surface communs avec les MSCs (cellules souches dela moelle). Un marqueur, CD90 (Thy 1), est absent dans les cellules multipotentes mais estexprimé par les clones qui ont des potentialités plus restreintes.Un axe in vivo a aussi permis de montrer pour la première fois que l'implantation decellules souches pulpaires dans la molaire de rat n'affecte pas la vitalité pulpaire et peutréparer une lésion dentinaire.La recherche sur les cellules souches dentaires est toujours confrontée à l'absence deconnaissances concernant la localisation, l'identité et les propriétés intrinsèques des cellulesqui participent à la formation de dentine réparatrice. En exploitant ces cellules pulpaires, nousavons récemment mis en évidence que l'inactivation de la voie Wnt canonique est une étapenécessaire à la transition entre l'état «cellule souche» et la «détermination» vers le lignageodontogénique. Cette observation a été validée in vivo: l'implantation d'un activateurpharmacologique de la voie Wnt, (le BIO) inhibe la formation «naturelle» de dentineréparatrice au niveau du site de la lésion.De façon surprenante, des approches biochimiques et pharmacologiques, nous ont aussipermis de découvrir que les cellules souches pulpaires possèdent l'ensemble des fonctions desneurones sérotoninergiques et des neurones dopaminergiques, incluant l'expression d'unrépertoire bien défini de récepteurs sérotoninergiques et dopaminergiques. Une étudephénotypique de souris KO pour le récepteur sérotoninergique 5-HT2B par microCT/ imageriemontre que ce récepteur contribue à l'amélogenèse et participe au développement de la sphèrecranio-faciale.Ces travaux avec une synergie des approches in vitro-in vivo ont pour but d'apporter desbases fondamentales pour développer des approches de thérapie cellulaire en biodentisterie.