Mots clés |
Longévité, Mortalité, Sportifs de haut niveau, Athlètes élites, Survie, Supercentenaires, Doyens, Activité physique, Epidémiologie, Santé publique |
Resumé |
Cette thèse a démontré que les athlètes élites vivent en moyenne 7 ans de plus que la population générale, notamment en raison d'une réduction de 35 à 45% de la mortalité par maladies cardiovasculaires et par cancers. Ces résultats s'appuient sur l'analyse de l'ensemble des sportifs français (n= 3.600) ayant participé aux Jeux Olympiques depuis 1912 et au Tour de France depuis 1947. Des nouvelles méthodes en analyse de survie ont été mises au point pour investiguer ces cohortes qui ont la particularité de survivre mieux que leurs référents. A ces démonstrations s'ajoute le ralentissement de la progression de la longévité maximale humaine. Ce constat résulte de la comparaison des tendances de durée de vie de tous les olympiens depuis 1896 (n= 19.012) et des doyens de l'humanité (n= 1.205). Ces travaux répondent au besoin de mieux comprendre la relation dose-réponse de l'activité physique, médicament du 21ème siècle, en raison de son impact majeur sur la longévité des populations, ainsi qu'à l'intérêt d'explorer les marges d'augmentation possibles de cette longévité. |