La prise en charge des personnes vivant avec le VIH âgées de 60 ans et plus en Ile-de-France : représentations et perspectives
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par Karine SAVARY MARTIN sous la direction de Marie-Caroline MEYOHAS
Thèse de doctorat en Ethique médicale
ED 262 Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion

Soutenue le vendredi 22 mai 2015 à Sorbonne Paris Cité

Sujets
  • Discrimination dans les soins médicaux
  • Personnes âgées -- Soins
  • VIH (virus)
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Mots clés
VIH, Personnes âgées, Représentation, Discrimination, Dépendance, Accompagnement
Resumé
Les personnes âgées infectées par le VIH ne sont plus des exceptions. Elles vieillissent avec cette maladie devenue chronique et, de surcroît, se découvrent de nouvelles pathologies liées à un phénomène de vieillissement prématuré. La question de leurs représentations pour les années à venir se pose en termes d'accompagnement et de lieux de vie. Par ailleurs, le regard des services et des institutions susceptibles de les accueillir ne sont pas nécessairement en phase avec ces représentations. L'expression de ces perspectives s'est concrétisée par une enquête qualitative auprès de patients âgés de 60 ans et plus, de la file active du COREVIH Ile-de-France Centre et par des entretiens avec des professionnels du secteur sanitaire et médico-social. Une cartographie des situations de vie et des logiques en place a permis d'identifier les profils pertinents pour répondre à la problématique posée. Dans ce contexte, les paroles recueillies montrent que celles-ci se projettent dans une situation de vie en perte d'autonomie, à l'exception étonnamment des plus âgées. Les personnes immigrées souhaitent plutôt une vie en institution pour personnes âgées, les HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) optent pour un maintien à domicile ou des résidences services haut de gamme, les personnes hétérosexuelles sont plus partagées mais envisagent plus de rester à domicile. Néanmoins, la poursuite d'une vie dans l'âge, à domicile ou en institution, s'accompagne de craintes fortes. Les pratiques discriminatoires en lien avec la pathologie VIH ou l'orientation sexuelle, la divulgation du secret en institution et le refus d'admission lié au VIH sont très souvent exprimés. Ces craintes engendrent de véritables angoisses. Le regard des professionnels est encore réducteur, les tabous persistent, et le coût engendré par l'accueil d'une personne âgée vivant avec le VIH peut constituer un frein. La question d'adapter ou de créer de nouveaux établissements se pose alors pour les rendre plus justes et bienveillants à l'égard de ces personnes âgées.