Implications of hyperactivity in anorexia nervosa : from redefinition to clinical research
Implications de l'hyperactivité dans l'anorexie mentale : de la redéfinition à la recherche clinique
par Melissa RIZK sous la direction de Nathalie GODART
Thèse de doctorat en Sciences cognitives
ED 158 Cerveau, Cognition, Comportement

Soutenue le jeudi 05 novembre 2015 à Sorbonne Paris Cité

Sujets
  • Anorexie mentale
  • Hyperactivité physique
  • Troubles du comportement alimentaire
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Mots clés
Troubles du comportement alimentaire, Anorexie mentale, Activité physique, Problématique, Excessive, Etat nutritionnel, Clinique, Recherche
Resumé
L'anorexie mentale est une pathologie psychiatrique grave et complexe, faisant partie des troubles du comportement alimentaire. L'un de ses symptômes est l'hyperactivité physique, généralement associée à un pronostic clinique et thérapeutique défavorable. La connaissance et la compréhension de l'activité physique, qui s'avère être problématique dans les troubles du comportement alimentaire, restent à élucider, en particulier dans l'anorexie mentale. Cette thèse a pour objectifs : 1) d'examiner exhaustivement la littérature publiée au cours des 40 dernières années (1975-2015). Cela permettra de mieux comprendre ce phénomène et de donner des recommandations générales, clinique et de recherche, pour les futures études. 2) D'étudier l'impact des différentes définitions de l'activité physique problématique, retrouvées dans la littérature, sur la prévalence de celle-ci au sein d'un large échantillon de patientes souffrants d'anorexie mentale aigue. Nous examinons aussi les associations entre ces différentes définitions et les principaux symptômes alimentaires, le profil émotionnel et la qualité de vie. 3) D'étudier l'impact de l'activité physique problématique sur le statut nutritionnel (indice de masse corporelle et composition corporelle) de ces patientes. Cela est réalisé en prenant en compte les manifestations cliniques de la maladie, incluant les types d'anorexie mentale (restrictif ou avec crises de boulimie/vomissements ou prise de purgatifs), l'âge à la découverte et la durée de la maladie, le diagnostic de l'anorexie mentale avant la ménarche et la présence d'aménorrhée. Finalement, nous proposons un modèle compréhensif du développement de l'activité physique problématique dans l'anorexie mentale. En outre, ce travail met en relief le fait que l'activité physique pourrait être positivement ciblée dans les programmes thérapeutiques. Sa prise en charge pourrait être intégrée dans la modalité thérapeutique conjointement aux différentes dimensions psychologiques, somatiques et sociales. L'activité physique problématique dans l'anorexie mentale doit urgemment solliciter l'attention des cliniciens et des chercheurs.