La teinture et les matières tinctoriales à la fin du Moyen Âge : Florence, Toscane, Méditerranée
Dyeing and dyestuffs at the end of the late Middle Ages : Florence, Tuscany, Mediterranean
par Mathieu HARSCH sous la direction de Mathieu ARNOUX et de Gian Maria VARANINI
Thèse de doctorat en Histoire et civilisations. Histoire médiévale
ED 624 Sciences des Societes

Soutenue le jeudi 20 février 2020 à Université Paris Cité , Università degli studi (Padoue, Italie)

Sujets
  • Caesalpinia echinata
  • Drap -- Industrie et commerce
  • Florence (Italie)
  • Industrie et commerce
  • Isatis tinctoria
  • Laine
  • Moyen âge
  • Plantes tinctoriales
  • Rubia tinctorum
  • Soie
  • Technique -- Histoire
  • Teinture -- Fibres textiles

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Mots clés
Gaude
Resumé
La thèse porte sur l'économie de la teinture et des matières tinctoriales à la fin du Moyen Âge. Sa première partie, dédiée à la teinture comme activité productive à l'intérieur des cycles de production textile, a le double objectif, d'une part d'évaluer l'importance de la teinture pour l'industrie textile (autour de questions comme le poids de la teinture dans la formation des coûts de production, l'impact de la couleur sur le prix des produits finis, l'encadrement technique et productif de l'activité par les fabricants textiles et les corporations, etc.), d'autre part d'identifier les matières tinctoriales qui avaient le plus d'importance pour cette industrie(autour de questions comme les compétences techniques et la formation des teinturiers, le savoir-faire, l'évolution de la demande en couleurs d'habillement, les spécialisations professionnelles, etc.). La seconde partie de la thèse, centrée sur la production et le commerce des matières tinctoriales, dédie une majeure attention à certains produits (sans en négliger aucun) et notamment à la guède (ou pastel) : aussi bien en raison de son poids commercial, que pour sa caractéristique - unique dans la gamme médiévale des teintures - d'avoir généré une industrie de transformation à grande échelle. La dualité du sujet - d'un côté une industrie urbaine bien circonscrite dans l'espace, de l'autre une gamme de produits de différentes origines géographiques - a rendu nécessaire de définir un cadre géographique « ouvert ». Ainsi, l'industrie textile florentine de la laine et de la soie constitue le point de départ (et souvent le point d'arrivée), mais le fil du discours, selon les lieux de production ou selon les lieux d'échange, a été nécessairement porté à parcourir d'autres voies.