Mots clés |
École d'art, LMD, Réforme, Formation artistique, Espace européen de l'enseignement supérieur, Créativité, Création, Territoire, Structure tutélaire locale, Processus d'autonomisation, EPCC, Outils de gouvernance, Prise de décision |
Resumé |
En 2011, suite à un mouvement de réformation accélérée menant à l'appropriation par les écoles d'art françaises du dispositif LMD, celles-ci rejoignent l'espace européen de l'enseignement supérieur et quittent le ''régime de singularité'' qui les distinguait du système universitaire. Cette adhésion signe l'aboutissement d'une série de mesures dont l'implémentation visait à agir sur deux dimensions constitutives (différentes mais complémentaires) de la réalité des écoles d'art : la dimension académique, dont la mise aux normes des cursus et la restructuration de l'organisation pédagogique permettaient à ces établissements de délivrer des diplômes reconnus au grade de master ; le volet administratif qui, à travers la transformation des écoles d'art en établissements publics de coopération culturelle (EPCC), amorce un processus d'autonomisation vis-à-vis des structures tutélaires locales. C'est par une double opération d'interrogation des déterminants qui sont au fondement de la ''remise à niveau'' de la condition des écoles d'art, et d'examen des outils de gouvernance rendant effectif le déploiement de l'autonomie décrétée, que cette recherche se propose de saisir les nouveaux enjeux dont les écoles d'art font l'objet. |