Making Texture Matter : the materiality of British paintings, 1788-1914
L'Art et la Matière : la texture de la peinture britannique, 1788-1914
par Sarah GOULD sous la direction de Frédéric OGÉE
Thèse de doctorat en Langues et littératures étrangères. Langue et culture des sociétés anglophones
ED 131 Langue, littérature, image, civilisations et sciences humaines

Soutenue le lundi 07 novembre 2016 à Sorbonne Paris Cité

Sujets
  • Empirisme
  • Grande-Bretagne
  • Peinture -- Grande-Bretagne
  • Peinture -- Grande-Bretagne -- 19e siècle
  • Peinture de paysage
  • Texture (art)
  • 18e siècle
  • 19e siècle
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Mots clés
Matérialité, Art britannique
Resumé
La thèse étudie la question du rapport à la matière des artistes britanniques et de leurs critiques à différentes étapes de la fin du dix-huitième siècle au début du vingtième siècle. Au coeur de ce travail de recherche se trouve la notion de texture, pensée comme outil critique renvoyant à la fois à la surface peinte des oeuvres et à leur iconographie. La thèse démontre que la matérialité apparaît comme une dimension fondamentale de ce qui fait la spécificité de la peinture britannique. La notion de texture, conçue comme concept plastique plus qu'essentialiste, permet de rendre compte de certaines tendances persistantes qui structurent la création artistique, la pensée théorique et le débat critique en Grande Bretagne. Sur la période observée, nombreux sont les artistes qui s'attachent à faire sentir la vérité des phénomènes naturels et le vernaculaire dans leur tangibilité. Aussi, l'approche profondément concrète de la nature (humaine et végétale) par les peintres britanniques rend compte du rapport direct qui s'opère dans leur peinture entre matière observée et matière représentée. La conscience des matériaux et du matériel, telle que la révèle le discours critique, est au centre des problématiques du champ artistique en Grande Bretagne. En historicisant ce rapport à la matière, il s'agit d'inscrire la question de la texture dans un contexte épistémologique ¿ qui lie création artistique et empirisme ¿ et dans un rapport, excentrique, à la modernité. Cet angle d'approche permet de relier différentes périodes trop souvent perçues comme étanches et en ce sens de porter un regard nouveau sur l'art britannique