IRM structurelle et alcoolodépendance de type A : étude longitudinale
Structural MRI and type A alcohol dependence : a longitudinal study
par Catherine MARTELLI sous la direction de Jean-Luc MARTINOT et de Amine BENYAMINA
Thèse de doctorat en Neurosciences
ED 158 Cerveau, Cognition, Comportement

Soutenue le mardi 30 mars 2021 à Université Paris Cité

Sujets
  • Abstinence alcoolique
  • Alcoolisme
  • Études longitudinales
  • Neuroimagerie
  • Troubles de la cognition
Le texte intégral n’est pas librement disponible sur le web
Vous pouvez accéder au texte intégral de la thèse en vous authentifiant à l’aide des identifiants ENT d’Université Paris Cité, si vous en êtes membre, ou en demandant un accès extérieur, si vous pouvez justifier de de votre appartenance à un établissement français chargé d’une mission d’enseignement supérieur ou de recherche

Se connecter ou demander un accès au texte intégral

Les thèses de doctorat soutenues à Université Paris Cité sont déposées au format électronique

Consultation de la thèse sur d’autres sites :

Theses.fr

Description en anglais
Description en français
Mots clés
Alcoolodépendance, Neuropsychologie, IRM structurelle, Longitudinal, Noyaux caudés
Resumé
Ce travail est consacré à l'analyse en neuropsychologie et en IRM structurelle des volumes cérébraux et de l'évolution des performances aux tests neuropsychologiques sur une longue période de suivi (7 ans) de patients alcoolodépendants de type A ayant commencé leur addiction tardivement mais sans comorbidité psychiatrique ni somatique. Bien que l'addiction à l'alcool ait fait l'objet de nombreux travaux neuropsychologiques et de neuroimagerie, les études neuropsychologiques longitudinales sont rares et peu de recherches ont porté sur les prédicteurs structurels de l'abstinence ou de la rechute sur une période de plus de 2 ans. L'analyse à 7 ans des performances aux tests neuropsychologiques montre que les atteintes cognitives initiales ont perduré. L'analyse « tranversale » à 7 ans des IRM anatomiques, comparant les rechuteurs aux abstinents, a révélé une augmentation bilatérale du volume de la tête des noyaux caudés. Cette caractéristique structurale préexistait lors de l'évaluation initiale. Cette augmentation du volume striatal a déjà¿ été¿ retrouvée dans d'autres populations souffrant d'addiction notamment, à la cocaïne et à la méthamphétamine. Nous avons donc émis l'hypothèse que le volume des noyaux caudés pourrait dénoter un facteur de vulnérabilité à la rechute. Cette augmentation de volume corrélait négativement avec la durée d'abstinence, ce qui soulève l'hypothèse d'un facteur de risque endophénotypique dans le développement des troubles de l'usage d'alcool chez des alcoolodépendants type A de Babor. L'analyse longitudinale des rechuteurs comparés aux abstinents a objectivé la réversibilité des altérations bilatérales du cortex frontal moyen et inférieur, du cortex cingulaire moyen et des fibres de projection de matière blanche antérieures et supérieures, dont le bras antérieur de la capsule interne, entre le cortex frontal et le striatum. Nos résultats ont permis de confirmer la nécessité de l'intégrité du cortex préfrontal pour le maintien de l'abstinence.