Mots clés |
Genre, Diaspora, Transnationalisme, Cosmopolitisme, Migration, Musique, Danse, Distinction, Paris, Périphéries urbaines, Ville, Femmes, Mobilités, Inégalités, Racisme, Vie nocturne, Divertissement, Antilles françaises |
Resumé |
Cette thèse explore les formes d'identification adoptées par des antillais fréquentant les lieux de divertissements caribéens en région parisienne. Cela, dans une perspective d'études des questions de genre et diasporiques. Mon hypothèse est que la vie nocturne est un espace culturel encourageant les liens transnationaux et diasporiques. Ma méthodologie a été de fréquenter ces lieux selon les méthodes de l'observation participante et de l'entretien en région parisienne ainsi qu'en Martinique. D'abord, j'ai investigué la géographie humaine des lieux de divertissements antillais en banlieue parisienne en enquêtant sur les lieux d'habitation ainsi que sur l'origine sociale de mes informateurs. Par la suite, j'ai lié les pratiques de la vie nocturne aux phénomènes migratoires des antillais de France. Le fort caractère transnational de ces lieux de divertissement témoigne de constructions diasporiques qui n'ont pas été évoquées auparavant. Néanmoins, ma thèse souligne que ces constructions étaient problématiques pour mes informatrices qui devaient négocier leur sorties avec plusieurs contraintes. La deuxième partie de la thèse se concentre sur le caractère transnational et diasporique du zouk, un genre musical de la Caraïbe française. Je conclue en étudiant les inégalités de genre dans les discothèques et les stratégies que les femmes emploient pour participer aux soirées dancehall. |