Natural Killer (NK) and Innate Lymphoid Cell responses to autologous and allogeneic tumors
Réponses des cellules Natural Killer (NK) et des cellules lymphoïdes innées aux tumeurs autologues et allogéniques
par Anna Louisa THALLER sous la direction de Hélène STRICK-MARCHAND
Thèse de doctorat en Immunologie
ED 562 Bio Sorbonne Paris Cité

Soutenue le jeudi 30 mars 2023 à Université Paris Cité

Sujets
  • Cellules lymphoïdes innées
  • Cellules NK
  • Récepteurs Fc
  • Résistance aux maladies
  • Système immunitaire
  • Tumeurs
Le texte intégral n’est pas librement disponible sur le web
Vous pouvez accéder au texte intégral de la thèse en vous authentifiant à l’aide des identifiants ENT d’Université Paris Cité, si vous en êtes membre, ou en demandant un accès extérieur, si vous pouvez justifier de de votre appartenance à un établissement français chargé d’une mission d’enseignement supérieur ou de recherche

Se connecter ou demander un accès au texte intégral

Les thèses de doctorat soutenues à Université Paris Cité sont déposées au format électronique

Consultation de la thèse sur d’autres sites :

https://theses.hal.science/tel-04748810 (Version partielle de la thèse pour sa diffusion sur Internet (pdf))
Theses.fr (Version partielle de la thèse pour sa diffusion sur Internet (pdf))

Description en anglais
Description en français
Mots clés
Cellules tueuses naturelles, Cellules lymphoïdes innées, Système immunitaire humain, Souris, Modèles de tumeurs autologues, Récepteurs Fc, Complément, B-LCL, Anticorps thérapeutiques, Immunité innée
Resumé
Ces dernières années, les cellules lymphoïdes innées (ILC), en particulier les cellules Natural Killer (NK), sont au centre des recherches pour des nouvelles approches immunothérapeutiques, notamment pour le traitement du cancer. Pour mieux comprendre l'impact des cellules ILC et NK dans les réponses antitumorales, il est essentiel de disposer de modèles expérimentaux avancés, notamment in vivo. Des souris humanisées pour le système immunitaire (HIS) constituent un tel modèle chez lesquels la présence de cellules NK et ILC humaines a été démontrée. Le but de mon projet de thèse est de définir les rôles des cellules NK humaines et des sous-ensembles d'ILC humains dans la réponse immunitaire anti-tumorale in vivo dans le modèle souris HIS. Les anticorps monoclonaux ont un impact considérable en tant qu'immunothérapeutiques pour le traitement de nombreux cancers. Les anticorps exercent leurs effets via les récepteurs Fc (FcR) exprimés sur plusieurs cellules immunitaires, notamment les neutrophiles, les macrophages et les cellules NK. Cependant, les cellules effectrices et les mécanismes qui régulent ces réponses antitumorales efficaces chez l'homme ne sont toujours pas clairement définis. L'étude des réponses anti-tumorales, médiées par les anticorps humains chez les souris HIS est compliquée par la présence des cellules FcR+ résiduelles de souris qui peuvent participer à l'immunité. Afin de mieux définir les mécanismes cellulaires impliqués dans l'élimination des tumeurs médiée par les anticorps, j'ai caractérisé un nouveau modèle de souris HIS inactivé pour le FcR qui a été développé dans le laboratoire. Nous avons démontré la délétion du gène Fcer1g au niveau ADN et ARN par PCR et séquençage. L'absence de FcRs fonctionnels activateurs a été validé par cytométrie de flux et par un test d'anaphylaxie systémique passive chez la souris. J'ai caractérisé la déplétion des cellules cibles par différents anticorps, et variantes d'anticorps, dans ce nouveau modèle HIS inactivé pour FcR, et déterminé que les cellules exprimant le FcR de souris, le complément murin, et les cellules porteuses de FcR humains peuvent tous contribuer à la déplétion cellulaire médiée par les anticorps. De plus, en utilisant une variante d'anticorps déficiente pour le complément chez les souris HIS inactivé pour FcR, j'ai pu démontrer l'importance des cellules NK humaines FcR+ dans la déplétion cellulaire médiée par les anticorps in vivo. Afin de générer un modèle autologue de souris HIS portant des tumeurs, nous avons créé des lignées cellulaires lymphoblastoïdes syngéniques (LCLs), en transformant des cellules B humaines, provenant des souris HIS, avec le virus d'Epstein Barr (EBV). J'ai ensuite testé le potentiel tumoral de ces lignées cellulaires B EBV transformées (B-LCLs) in vivo. Les B-LCL injectées par voie intrapéritonéale ont greffé et ont proliféré chez des hôtes non humanisés et immunodéficients. Initialement, les B-LCL étaient principalement confinés à la cavité péritonéale, mais progressivement, les cellules tumorales se sont disséminées dans le sang et ont formé des tumeurs dans la rate, le foie, et la cavité péritonéale. De manière intéressante, lorsque les B-LCL ont été injectées à des souris HIS reconstituées, une réponse immunitaire antitumorale comprenant une expansion et une activation des cellules T cytotoxiques CD8+ et des cellules NK humaines a été observé, ainsi qu'une réduction du nombre de tumeurs. En résumé, nous avons généré un nouveau modèle de souris HIS déficient en FcR dans lequel les réponses médiées par les anticorps du système immunitaire humain contre les tumeurs autologues peuvent être étudiées.