Resumé |
L'objectif principal de cette thèse est déterminé si des adolescents ayant subi une expérience de violence se différencient de ceux qui ne l'ont jamais subi dans un contexte interculturel franc-syrienne, au niveau d'estime de soi. Pour ce faire,deux groupes de 300 adolescents âgés de 14 à 19 ans ont participé à cette thèse. Le groupe syrien est composé de 150adolescents qui vivent à Damas, quant au groupe français est composé de 150 adolescents qui vivent en Île-de-France.Les données ont été récoltées à l'aide du questionnaire de définition des formes de violence subie (sexuelle, physique et psychologique) et de l'échelle toulousaine d'estime de soi. Trois hypothèses est formulées pour traiter les données statiquement. La première montre que le niveau de violence subie est plus répandu chez le groupe syrien. La seconde s'avère que le groupe français obtient un niveau d'estime de soi plus élevé que le groupe syrien. La troisième trouve une relation négative entre la violence subie et l'estime de soi. Enfin, il semble ainsi que la violence subie fait mauvais effet sur l'estime de soi et tous ses aspects qui représentent des déterminants importants au niveau de la santé psychique des adolescents. |