Mots clés |
Nanomédecine, Maladies cardiovasculaires, MiARN, Polysaccharides, Pullulane, Fucoïdane |
Resumé |
Les maladies du système cardiovasculaire restent une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde, soulignant la nécessité de développer de nouvelles thérapies. La thérapie génique est une approche prometteuse pour traiter de nombreuses maladies. Alors que la délivrance d'acides nucléiques reste un défi, de nouveaux systèmes sont introduits et testés en continu. La clé du succès de la thérapie génique repose sur le développement de véhicules de délivrance de gènes sûrs et efficaces. L'objectif de ce projet de doctorat est la synthèse de dérivés cationiques de pullulane pour le développement de nanoparticules polysaccharides injectables, bon marché et biocompatibles pour la délivrance de miARN. Les nanoparticules ont été synthétisées en utilisant l'approche de complexation des polyélectrolytes, une méthodologie simple et versatile pour la production de nanoparticules de polysaccharides. Les dérivés cationiques du pullulane ont été capables de compacter et de délivrer des miARN in vitro à de faibles rapports N/P. Cependant, les nanoparticules formées uniquement par des interactions électrostatiques sont connues pour avoir une mauvaise stabilité en sérum. Pour résoudre le problème de stabilité des nanoparticules, nous avons ainsi développé des complexes de polyélectrolytes réticulés, appelés "nanogels", par un procédé écologique et innovant. Les nanogels pourraient se lier in vitro à la P-sélectine dans des conditions de flux artériel en raison de leur fonctionnalisation avec le fucoïdane. La nature biocompatible et biodégradable, ainsi que la stabilité colloïdale élevée des nanogels préparés, en font des candidats attractifs à des fins d'administration de médicaments, en particulier dans le domaine cardiovasculaire grâce à la possibilité de cibler la P-sélectine, un indicateur fort des maladies liées à l'athérothrombose. |