Évaluation du risque de cancer œsogastrique sur reflux biliaire après bypass gastrique en oméga
Evaluation of the risk of esogastric cancer induced by biliary reflux after omega-loop gastric bypass
par Matthieu BRUZZI sous la direction de Richard DOUARD et de Jean-Marc CHEVALLIER
Thèse de doctorat en Biologie moléculaire
ED 563 Médicament, Toxicologie, Chimie, Imageries

Soutenue le vendredi 15 novembre 2019 à Université Paris Cité

Sujets
  • Cancer
  • Court-circuit gastrique
  • Estomac
  • Oesophage
  • Reflux duodénogastrique
  • Reflux gastro-oesophagien
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Mots clés
Mini bypass gastrique, Bypass gastrique en oméga, Reflux biliaire, Cancer
Resumé
Introduction : Il existe une importante controverse concernant le risque de reflux biliaire après by-pass gastrique en oméga ou mini bypass gastrique (BPGO), car le montage en oméga peut entrainer le passage direct des sucs billion-pancréatiques dans le tube gastrique du bypass. Plusieurs études chez l'homme et l'animal (certes, en dehors du champ de la chirurgie bariatrique) ont démontré que l'exposition chronique de l'œsophage à un reflux biliaire pouvait entrainer une métaplasie intestinale, de la dysplasie et de l'adénocarcinome de l'œsophage. L'objectif de cette étude pilote est d'analyser le reflux biliaire et ses éventuelles conséquences à long terme sur les muqueuses peso-gastriques chez des rats opérés de BPGO. Méthode : Des rats rendus obèses ont été opérés et répartis en 2 groupes : BPGO (n=10) et SHAM (n=4). Les rats ont été suivis pendant 16 semaines, soit un équivalent chez l'homme de 10 ans. L'évolution du poids et des paramètres glycériques a été analysé. La mesure des concentration d'acides biliaires, les analyses histologiques et bio-moléculaires par qRTPCR ont été réalisées sur les segments œsogastriques. Résultats : L'évolution du poids et de la tolérance au glucose était améliorée après BPGO. La concentration moyenne en acides biliaires était 4,2 fois plus importante dans les segments œsogastriques des rats BPGO en comparaison aux rats SHAM. Une hyperplasie fovéolaire de l'anastomose gastro-jéjunale et une infiltration en polynucléaires éosinophiles étaient observées après BPGO. Une hyperpapillomatose œsophagienne était présente dans les 2 groupes (BPGO=50%, SHAM=50%). Les analyses par qRTPCR n'ont pas retrouvé dans les muqueuses œsogastriques de différence concernant les taux d'ARNm des gènes spécifiques d'œsophage de Barrett ou de cancer. À 16 semaines, nous n'avons observé ni métaplasie, ni dysplasie, ni cancer. Conclusion : Après un suivi de 16 semaines, cette étude pilote a confirmé la bonne reproductibilité du model de BPGO chez le rat. Aucune lésion pré-cancéreuse ou cancéreuse n'a été observée chez les rat BPGO.