Mots clés |
Mémoire spatiale, Représentations spatiales, Cognition située et incarnée, Informations sensori-Motrices, Réalité virtuelle, Propriétés métriques |
Resumé |
Le but de cette thèse est de défendre l'idée selon laquelle les actes moteurs influencent la construction de la représentation spatiale en modelant la trace mnésique des propriétés métriques du lieu. Cette hypothèse suppose l'adoption d'une perspective située et incarnée, et vise à promouvoir la synthèse de modèles théoriques prédictifs et écologiques afin d'aboutir à une meilleure connaissance des processus impliqués dans la mémoire spatiale. Afin d'appuyer notre vision intégrative des représentations spatiales, une série d'études empiriques utilisant des protocoles de réalité virtuelle immersive ont été effectuées. Nos résultats mettent en lumière les effets de processus d'anticipation d'effort physique liés à la locomotion sur l'encodage des propriétés métriques d'un lieu à grande-échelle. Ils apportent également des données nouvelles concernant la perception des capacités d'action dans un espace péri-personnel, et son effet sur les propriétés de la représentation spatiale. Les implications théoriques de ce travail mettent l'accent sur la dépendance du format de représentation final aux demandes de la tâche effectuée durant l'encodage : à une activité et un but donné correspond une forme de représentation adaptée aux besoins de l'organisme en interaction avec un espace spécifique. |