Mots clés |
Aide, RASED, Difficulté d'apprentissage, Problèmes additifs, Dispositif didactique, Évolution cognitive |
Resumé |
L'objet de cette thèse est de mesurer l'impact cognitif d'un dispositif didactique sur des élèves de CE2 en difficulté d'apprentissage, pris en charge dans le cadre d'un RASED, au sujet de la résolution de problèmes additifs. Nous étudions comment, et avec quelle variabilité, les différents leviers du dispositif, volontairement conjugués et sous-tendus par nos choix théoriques, provoquent une évolution cognitive chez ces élèves. Cette thèse s'appuie de manière centrale sur les travaux de plusieurs auteurs psychologues et didacticiens, notamment : Vergnaud, Julo, Brousseau, Piaget et Vygotski. L'expérimentation porte sur 25 élèves, qui, par groupes de 4 ou 5, ont bénéficié de ce dispositif constitué de 13 séances de 45 min. Un pré-test et un post-test permettent une mesure de l'évolution de ces élèves. Les résultats montrent que ce dispositif permet, en général, de faire progresser ces élèves en difficulté, que ces progrès dépendent de leurs connaissances initiales, mais que ces connaissances n'expliquent pas totalement la variabilité des progrès constatés. Enfin, nous tentons de comprendre pour quels élèves nos hypothèses concernant la pertinence des différents leviers se vérifient. Pour cela, nous analysons dans le détail, au cours de chacune des 13 séances, les activités mathématiques et langagières de certains élèves représentatifs des groupes que nous mettons en évidence. Ainsi, l'apport de cette thèse consiste également à discuter l'intérêt et les limites de notre dispositif en fonction des élèves qui constituent le public pris en charge dans le cadre des RASED. |